Avez-vous déjà ressenti l’étrange vertige du coup de foudre ? Ce moment où le cœur s’emballe et bat la chamade !
Cette sensation n’est pas dûe au hasard mais reliée à un phénomène chimique et à une substance nommée la phényléthylamine.
La phényléthylamine est une amphétamine naturelle que l’on retrouve en petite quantité dans le chocolat à forte concentration de cacao.
Vous croyez l’aimer car il est bon au goût, mais pas seulement !
Certains affirment qu’environ 15 % des hommes et 30 % des femmes développent une dépendance au chocolat en particulier grâce à la sensation de bien-être qu’il procure.
D’autres vont même jusqu’à dire qu’offrir du chocolat à quelqu’un pour qui vous éprouvez des sentiments l’aidera à se sentir aimé et lui donnera même de l’excitation.
Vous voilà prévenus !
L'origine du mythe se situe pour certains lors de la conquête de l'empire aztèque par les Espagnols, au XVIème siècle. Quand le conquistador Hernán Cortés arrive au royaume des Aztèques, il fait la rencontre de l'empereur Moctezuma II. Ce dernier lui raconte alors qu’il boit une boisson cacaotée (jusqu’à 50 tasses par jour) pour satisfaire son harem. L'idée que cette boisson et donc le chocolat aurait des vertus aphrodisaques a perduré au fil des siècles.
Par exemple, à la cour de Louis XIV et Louis XV, on en donnait pour stimuler l'érection : les femmes qui voulaient avoir un amant performant dans leur lit leur faisaient boire une tasse de chocolat avant.
Dans ses mémoires, Casanova cite le chocolat, en disant que « c'est un amant alimentaire très efficace ».
L'auteur culinaire Brillat-Savarin l’évoque lui aussi en ces termes :
« Heureux chocolat, qui après avoir couru le monde, à travers le sourire des femmes, trouve la mort dans un baiser savoureux et fondant de leur bouche".
Alors mythe ou réalité ?
Finalement peu importe car une chose est sûre :
“Le chocolat c’est comme les mots d’amour, c’est bon pour le moral !”